Le Cercle des N.
J’ai toujours eu un faible pour les clubs anglais.
Cette faiblesse vient certainement des mauvaises lectures de mon enfance : celles-ci, essentiellement constituées par des bandes dessinées. C’est ainsi que je plongeais avec délice dans les aventures du capitaine Blake et du professeur Mortimer, deux sujets de Sa Gracieuse Majesté qui vivaient du soir au matin en déclinant tous les codes de la gentry britannique. L’un d’entre eux était, bien évidemment, la fréquentation d’un lieu bien particulier que les Anglais appellent un club. Celui-ci, le Centaur club, offrait tout ce qu’un gentleman pouvait attendre de ce type d’établissement : présence uniquement masculine, personnel stylé, fauteuils club bien sûr, cigares, pipes et alcools en tout genre. Je me demande encore comment mes parents ont pu me laisser lire des ouvrages aussi malsains…